C’est aujourd’hui la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un moment propice pour en apprendre davantage sur l’histoire sombre des pensionnats autochtones et pour comprendre les effets profonds que ces écoles ont eus sur les collectivités. Chaque personne doit se demander comment elle peut aider à réparer les torts causés à des familles autochtones sur plusieurs générations.
Les séquelles qu’ont entraînées les pensionnats rappellent un chapitre douloureux de l’histoire du Canada; les traumatismes vécus en ces endroits affectent toujours des collectivités, des familles et des cultures entières partout au pays. Aux Territoires du Nord-Ouest (TNO), le legs des pensionnats fait partie de notre histoire vivante. Le dernier pensionnat des TNO, Grollier Hall, a fermé ses portes en 1997. Pendant plus d’un siècle, le gouvernement canadien et l’Église ont privé les enfants et les familles autochtones de leurs droits fondamentaux.
Les conséquences des pensionnats ne peuvent être effacées. Les personnes autochtones ont besoin de patience et de soutien pour se remettre des traumatismes subis. Si nous voulons parvenir à une réconciliation, des efforts continus doivent être déployés afin de comprendre l’incidence réelle de ces cent ans de souffrance. Il est essentiel de s’engager à rétablir les liens au sein de la communauté, afin que chaque personne puisse se sentir valorisée et être soutenue. À cette fin, il faut investir des fonds pour lutter contre les stéréotypes négatifs et mettre en place des systèmes inclusifs.
Chaque personne mérite de vivre dans la dignité. Il est impératif d’écouter les survivants des pensionnats, de comprendre leurs expériences et de soutenir leur cheminement vers la guérison. Nous devons unir nos efforts et travailler ensemble pour permettre la véritable guérison et la réconciliation.
La Commission des droits de la personne des TNO encourage les gouvernements et les organismes à consacrer des ressources au soutien et à l’amélioration de la santé, de l’éducation et de l’emploi des Autochtones. Qui plus est, elle les invite à apporter leur soutien financier à la revitalisation des identités sociales et culturelles autochtones.
La Commission s’engage à collaborer avec les peuples autochtones afin de bâtir un avenir où les droits de la personne sont respectés. Elle souhaite voir les langues, les cultures et les traditions autochtones valorisées dans un contexte qui n’est pas défini par les traumatismes du passé.
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