En ce mois de mai où nous promouvons la sensibilisation à la santé mentale, voici l’occasion de réitérer notre engagement commun à faire preuve de compréhension et de compassion envers ceux qui vivent avec des problèmes de santé mentale, en leur apportant notre soutien. Le mieux-être psychologique n’est pas un luxe : il s’agit d’un pilier fondamental de notre bien-être en général, qui contribue au maintien de collectivités sûres et ouvertes à tous.
Mai étant aussi le Mois du patrimoine asiatique au Canada, nous en profitons pour célébrer les histoires, cultures et contributions diverses des communautés asiatiques. Cette année cependant, ce mois a été marqué par une terrible attaque, qui s’est produite lors du festival Lapu Lapu à Vancouver : onze personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées par la faute d’un individu en situation de crise mentale. La Commission des droits de la personne des TNO adresse ses plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu un être cher ainsi qu’à tous les membres de la communauté philippine touchés par cette tragédie.
Ce drame souligne l’importance cruciale d’investir dans les services et le soutien en santé mentale, non seulement pour ceux qui souffrent en silence, mais aussi pour la sécurité et la santé de nos collectivités. Il nous rappelle également que la stigmatisation et le manque d’accès à des soins de santé adaptés à la culture peuvent avoir de lourdes conséquences.
À l’heure où nous rendons hommage à ceux affectés par cette tragédie, nous saluons également la force et le courage des communautés asiatiques canadiennes, qui continuent de contribuer utilement au patrimoine culturel et au tissu social de ce pays, même lorsqu’elles sont en deuil et qu’elles traversent des épreuves.
À l’occasion du Mois de la sensibilisation à la santé mentale et du Mois du patrimoine asiatique, la Commission souhaite vous rappeler de contribuer à réduire la stigmatisation à l’égard des problèmes de santé mentale en abordant la question avec compassion et empathie. L’éducation et l’inclusion constituent les premières étapes de la réduction de la discrimination.
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